Présentation de l'installation
- Installation Francophone
- Site de Recherche et Confinement Armé
- Guyane Française
Niché au sommet du Mont Vénus, en plein cœur de la jungle guyanaise, le Site de Recherche et Confinement Armé Samekh est une installation francophone dissimulée sous la couverture d’une base militaire française. En surface, seuls quelques bâtiments militaires, un héliport, et des tours de communication dont un radar sont visible, donnant l’illusion d’une simple base de surveillance. L’essentiel du Site est enfoui profondément dans le cœur de la montagne. Ce complexe souterrain, à la fois fortifié et technologiquement avancé, est conçu pour le confinement sécurisé et la recherche. En-dehors du bâtiment de surface, seul l'ancien bagne, utilisé à des fins de détention des Classes-D, est visibles, permettant de masquer les véritables objectifs de la Fondation sous le prétexte d’opérations de sécurité publique légitimes.
Sa couverture militaire et ses accords avec l’Etat français permettent à la Fondation de maintenir une présence discrète dans une région stratégique. Le rôle du Site dans la capture et l’étude des anomalies sud-américaines est crucial, avec une priorité particulière sur celles liées à l’écosystème unique de la région. La présence de la Fondation sur ce territoire est permise grâce à une collaboration du gouvernement français et de la Fondation au travers d’un partage des informations captées par le Radar ainsi que d’une coopération scientifique en matière d’aérospatial.
La localisation isolée offre des avantages et des défis. L’environnement hostile de la jungle, avec ses conditions climatiques extrêmes, son relief accidenté, et sa faune dangereuse, constitue un obstacle majeur pour la logistique et les opérations quotidiennes. Néanmoins, cet isolement procure une barrière naturelle contre les intrusions extérieures, rendant l’installation pratiquement inviolable.
Les interactions avec les autorités locales et les populations civiles sont soigneusement contrôlées pour maintenir l’illusion d’une simple base de surveillance. La Fondation veille à ce que chaque relation extérieure soit strictement restreinte pour préserver le secret de ses activités. Les relations avec des populations autochtones sont limitées. Seules deux communautés entretiennent des interactions avec le Site pour être notables. Le peuple Wayana, originaire des régions montagneuses et forestières isolées en fait partie. En revanche, des échanges plus réguliers ont été établis avec le peuple Lokono, qui a progressivement traversé un processus d'acculturation à travers sa sédentarisation.
Le personnel du Site joue un rôle clé dans le quotidien de l'installation, naviguant entre les exigences de la recherche et les impératifs de sécurité. L’interaction avec les anomalies, bien que dangereuse, est essentielle pour avancer dans la compréhension des phénomènes inexpliqués et protéger l’humanité des menaces anormales qu’ils représentent. Chaque membre, qu’il soit chercheur, technicien ou agent de sécurité, contribue à cette mission cruciale dans l’ombre du Mont Vénus.